Citas

« Nous avons suivi de près les dénommés Sommets des Amériques convoqués par les Etats-Unis. Je ne veux pas outrager qui que ce soit; je réitère que je n’ai l’intention de blesser personne, mais j'observe qu’aux sommets ces hommes politiques sont sous la pression et les diktats des patrons de l'empire. Généralement, ces sommets hémisphériques comportent deux types de réunions : publiques et privées».

Renvoi au texte original: Discours prononcé à la clôture de la Rencontre Internationale Economía-98, 3 juillet 1998

« On nie à Cuba, comme vous le savez, le droit de participer à ces sommets. Ils ne sont pas capables d'imaginer l'honneur qu'ils nous font, car ces rencontres réunissent les maîtres démagogiques qui vont imposer leurs diktats à leurs serfs démagogiques ou à ceux qui n'étant ni des démagogues ni des serfs et n'acceptant pas des diktats, sont obligés de supporter l'humiliation».

Renvoi au texte original: Discours prononcé à la clôture de la Rencontre Internationale Economía-98, 3 juillet 1998

"¿Qué significa para nosotros Cumbre de las Américas, qué es eso? Ustedes deben saber un poquito más que yo de eso, porque, al menos, por alguna razón, quizás porque sean mucho mejores que todos nosotros y más santos que todos nosotros y no hayan surgido desde lo más profundo del infierno, sepan lo que es Cumbre de las Américas y algunas de esas cosas. Nosotros casi nos hemos olvidado de eso".

Renvoi au texte original: INTERVENTION À LA PREMIÈRE SÉANCE DE TRAVAIL DU SOMMET DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L'ASSOCIATION DES ETATS DES CARAïBES (AEC). SAINT-DOMINGUE (RÉPUBLIQUE DOMINICAINE), 17 de abril de 1999

« L’Organisation des États américains dicte les règles du jeu, dans le cadre du rôle que lui a assigné Bush en tant que secrétaire permanente du Sommet des Amériques. La Déclaration finale contient exactement cent paragraphes, comme si l’institution aimait les chiffres ronds pour dorer la pilule et donner plus de force au document. Dans le style des Cent meilleures poésies de la langue espagnole…»

Renvoi au texte original: POURQUOI EXCLUT-ON CUBA?, Le 4 avril 2009

« Ces sommets ont déjà une histoire et, soit dit en passant, plutôt ténébreuse. Le premier s’est tenu à Miami, capitale de la contre-révolution, du blocus et de la sale guerre contre Cuba, du 9 au 11 décembre 1994, convoqué par Bill Clinton, élu président des États-Unis en novembre 1992».

Renvoi au texte original: POURQUOI EXCLUT-ON CUBA ?, Le 4 avril 2009

« Cuba ne se félicite pas des prétendus Sommets des Amériques où nos pays ne discutent pas sur un pied d’égalité. S’ils devaient servir à quelque choses, ce serait à faire une analyse critique des politiques qui divisent nos peuples, saccagent nos ressources et entravent notre développement».

Renvoi au texte original: Du blocus, pas un mot…, le 13 avril 2009

« Les pays latino-américains ont tous été, à un moment ou à un autre, victimes d’interventions et d’agressions politiques et économiques. Pas un seul ne peut le nier. Il serait naïf de croire que les bonnes intentions d’un président étasunien pourraient justifier l’existence de cette institution, qui a  ouvert les portes au cheval de Troie qui a appuyé les sommets des Amériques, le néolibéralisme, le trafic de drogues, les bases militaires et les crises économiques».

Renvoi au texte original: Le cheval de troie, Le 2 juin 2009